
Ci-dessus, une image d'un « ventiladore » (machine à vent) qui élimine la poussière et permet également de sélectionner la taille des grains. Les plus petits peuvent ensuite être conservés pour les animaux ou pour la consommation personnelle, tandis que les grains de taille normale et plus peuvent être vendus à la coopérative pour transformation.
La première étape consiste à récolter les plants de quinoa à la faucille, puis à les sécher sur la tige. Une fois la récolte et le battage manuels terminés, ils peuvent être passés à la machine pour sélectionner le quinoa de la taille idéale pour la vente.
Auparavant, ce travail était manuel et représentait un travail pénible et intensif. Pour récolter les grains, il fallait frapper la plante à plusieurs reprises avec de longs bâtons. La Coopérative vient désormais d'acheter 15 de ces ventiladores pour chaque sous-association.
En Europe, cela se ferait pendant la récolte avec une moissonneuse-batteuse, mais dans ces petites communautés, ils ont peu accès à des machines coûteuses et doivent donc se contenter de machines basiques et simples pour réduire une partie du travail manuel intense impliqué dans la culture du quinoa dans les petites parcelles.
Pour les exploitations agricoles géantes du Royaume-Uni et d'Europe, le coût de la mécanisation implique de disposer de vastes superficies de terres pour compenser l'investissement en machines. La mécanisation est financièrement impossible pour les petits exploitants. La meilleure solution, en tant que coopérative, est d'acheter collectivement des machines simples et bon marché, puis de les louer à leurs membres.